En ce Mardi du 24 Avril 2013 à 8 Hres 30 du matin, on m’arrache quelque chose en moi à vif.On vient de m’enlever une partie de moi-même.
Je suis perdue, je ne veux pas y croire, je suis envahie par la douleur, la colère, la culpabilité, les interrogations « Pourquoi elle ? », « Qu’est-ce qui s’est passé ? » l’envie de crier, hurler, puis un flot de larmes m’inonde, que je ne contrôle pas, je m’effondre sur le canapé.
Quand je reviens à moi, ils sont tous là autour de moi seul la parole leur manque. Mais leur regard en disait long, chacun se manifeste comme il le sent. Mes amours les poilus. Même Reina était auprès de moi avec un air encore plus compatissant que mes loulous.
Je me culpabilise de ne pas avoir été auprès d’elle, de ne pas l’avoir accompagné. Elle est morte toute seule dans une cage. Elle est partie comme elle est arrivée au monde, seule dans une cage. Ca me fait mal, j’ai du mal à l’accepter, à me le pardonner.
Pour toi ESME_Le Départ
Tu es parti sur un chemin ou je ne peux te suivre
Maintenant plane dans le ciel ton âme
Et me voici seule avec ma douleur
Rien ne peut me mettre du baume au cœur
Ainsi tu deviens le messager du silence, de la paix
Entre le monde de la haine et le monde de la tristesse
Je dois être digne de toi, mais rien n’y fait les larmes m’envahissent
Les souvenirs dans ma tête défilent
Comme on tourne les pages d’un cahier, feuille à feuille
Le ciel t’a ouvert les portes du paradis
Dans mon cœurs, tu auras toujours ta place
La mort de chacun de mes amours « les poilus » laisse une trace
En l’ultime lueur à l’aube de mon deuil
S’illumine l’esprit, la blanche délivrance pour toi
Mon ange Noire