MARLENE _ 9 ans, devait arrivée en France Samedi 7 Juin.
Un famille aimante, dévouée l'attendait les bras ouverts,
tout était prés pour elle. Une reine arrivait.
MARLENE a été opéré aujourd'hui pour sa stérilisation, mais le vétérinaire a fait une triste découverte.
MARLENE était atteinte d'un cancer de l'utérus avec des métastases qui se sont propagés partout. Il a donc pris la triste décision d'abréger ses souffrances, et de ne pas la réveiller.
Elle est partie en douceur dans son sommeil.
MARLENE touchait le bonheur du bout de la patte, finir une vie dans un doux foyer quoi demander de plus, après une vie de misère.
Je me rappel la première fois que j'ai vu MARLENE elle était sur une photo à côté de COLETORO (12 ans)
Une famille s'était proposée pour lui et dans les jours suivant il était en France, et pas MARLENE.
Moi j'ai lu dans ses yeux "Et pour moi ?", j'ai de suite craqué, et je l'ai réservé sans savoir si je trouverais où pas une famille pour elle. Une chose était sur, ma maison était ouverte pour elle pour une durée indéterminée.
Je comptais les jours de son arrivée, comme un enfant compte les dodos. J'avais hâte de la serrer dans mes bras, l'embrasser.
Mais le destin en a décidé autrement, et nous a brisé le coeur en miette à son adoptante et à moi.
Je te dédie ce poême ma MARLENE
TA VIE/TON DESTIN
Ta vie tu ne l’as pas choisi
Ta vie n’a pas été facile
Voir dramatique, un enfer
Des jours, des nuits à souffrir
Dans tes yeux on ne lit plus rien,
Tu as le regard vide,
On y peut rien ton désespoir est immense
Mais tu as résisté en espérant mieux
Te battre pour ton avenir
Quel avenir !
Refuge, Bénévoles et moi sommes entrée dans ta vie
On t’a fait entrer dans la danse
On t’a fait gouter, on t’a fait découvrir, on t’a aimé,
Peu à peu tu as compris que c’était bien
Que ce n’est pas mauvais pour toi
Mais tu as douté longtemps, par manque de confiance
Mais ici personne ne peut tromper ta confiance !
Pas nous qui t’avons fait entrer dans la danse.
Face au tourbillon, toutes tes pensées se mélangent
Tu as envie d’arrêter tout ça, mais aussi de continuer
Tu te gave, tu pleure, puis tu t’allonge
Tu attends, un jour meilleur, enfin il est arrivé, il a sonné
Tu te détends, tu t’étire de tout ton long
Pour toucher le bonheur du bout de ta patte
Une main se tend vers toi, un cœur s’est ouvert pour toi
Puis tu entre dans le tunnel du transport
Mais c’est pas le bon wagon, c’est celui de là-haut
Ton cerveau se videra, tu deviendra belle, plus rien tu sentiras
Ce wagon s’appel « CRUEL DESTIN »
Ils ont vu, réfléchi, mais ils ne disent pas un mot
C’est dans ces moments là, où notre cœur s’arrache
Il faut décider pour toi,
Toi qui depuis ta naissance, n’a voulu que vivre tout simplement
Ils prennent la fameuse seringue, celle de la délivrance
Le destin a frappé, a décidé
Tu dois partir vers l’au dela
Qui te délivre à tout jamais de ton passé