En 1997, ISPCA et RSPCA (respectivement société protectrices des animaux d’Irlande et de Grande-Bretagne) ont visité le cynodrome et les chenils espagnols. Leur constat : “Environ 900 Greyhounds sont obligés de passer 21 heures dans des chenils sans air conditionné. Les lévriers sont couverts de parasites, la plupart ont des blessures ouvertes. Les soigneurs administrent aux lévriers des substances telles que amphétamines, caféine, stéroïdes anabolisants et cocaïne. Les Greyhounds sont obligés de dormir sur un sol trop abrasif, sans aucune litière. La plupart des Greyhounds présentent des alopécies importanes, des irritations de la peau et des problèmes urinaires. Beaucoup d’entre eux boîtent et portent d’évidentes blessures. Beaucoup ont d’ailleurs des blessures ouvertes, restées sans soin.”
Regardez le Greyhound debout : en plus d’avoir perdu la majeure partie de son pelage sur
l’arrière-train, il le lévrier éprouve visiblement du mal à maintenir la station debout. Quant au lévrier couché, sa jambe avant est très gonflée, signe d’un usage courant de stéroïdes
anabolisants, ses dents sont complètement pourries, certaines sont d’ailleurs tombées.
Et toujours ce poil roussâtre et laineux, signe de malnutrition et de stress.
Constat identique en 2003 : “Beaucoup de lévriers sont crasseux et glabres. Des signes de
dégénérescence musculaire et osseuse sont visibles, puisque les chiens marchent de manière excessivement raide, comme si leurs hanches et articulations ne pouvaient pas se mouvoir sans
douleur.”
En octobre 2004 également, des photos prises par des journalistes belges mettent en évidence le manque de soins et les conditions de vie extrêmement pénibles auxquels ces greyhounds sont soumis.